Actualité

Top Skills 2023

Découvrez votre avenir en tant que top manager

Le 7 septembre 2023 une deuxième édition de Top Skills 2023 aura lieu.

Vous avez l’ambition d’occuper une fonction de top management au sein de l’administration fédérale, mais vous aimeriez d’abord recevoir encore un peu d’info ? Participez le 7 septembre à une nouvelle édition de Top Skills, session pendant laquelle vous recevrez des réponses à toutes vos questions.

En tant que top manager au sein de l’administration fédérale, vous avez une fonction qui a de l’impact. Non seulement sur le terrain mais aussi sur la société. Vos talents font la différence. Vous avez hâte de poser votre candidature ? Participez alors à Top Skills ! Nous vous expliquerons en détail la procédure de sélection pour les postes de top management, aussi connus sous le nom de fonctions à mandat.

De nombreuses sélections pour des fonctions de top management vont s’ouvrir cet automne. Profitez donc de ce Top Skills pour venir vous informer ! De cette manière, vous pourrez poser votre candidature en étant bien préparé·e et en ayant de meilleures chances de réussite.

Ne manquez pas cette chance unique et inscrivez-vous jusqu’au 1er septembre à Top Skills !

#SaveTheDate

"Genre, santé et soins" - la suite

Suite au succès de la conférence du 23 février dernier sur le thème  "Genre, santé et soins" et à la demande des participant.e.s, Felink a le plaisir de vous inviter à une seconde rencontre avec docteure Charline Marbaix.

Sa recherche relative à "L'urgence du genre, comment le genre se traduit dans un service d'urgences médicales", basée sur une étude de terrain, a été primée par l'Université des Femmes en juin 2023.

Dans sa présentation, Docteure Marbaix abordera les inégalités liées au genre dans la médecine et les soins de santé. Dans l’étude de terrain qu’elle a menée dans un service d'urgences médicales, elle a analysé comment le « système Genre » se reflète dans ce contexte spécifique et comment il peut influencer la santé et la prise en charge médicale de la patientèle.

Elle discutera volontiers, avec le public, de différents points d'attention en matière d’égalité de genre dans les soins de santé.

  • Date et lieu :  jeudi 10 août 2023 de 12 h 30 à 13 h 30 - Avenue Galilée, 5, 1210 Bruxelles, Salles GAL 00.A.2 – Fúlì (rez-de-chaussée).
  • L’oratrice s’exprimera en français.
  • Le programme démarrera  à 12 h 30. La présentation sera suivie d’un moment de questions-réponses.
  • Fin de l’évènement à 13 h 30.
  • Il n’est pas prévu de lunch sur place.

Intéressé(e) ? Inscrivez-vous en envoyant un e-mail à Felink felinkbelgium@gmail.com avant le 07/08/2023.

« Le système genre est partout et tout le temps. Ce système façonne les pratiques et les connaissances médicales. »

Une interview du Docteure Charline Marbaix
Charline Marbaix

Qu’est ce qui t’a motivé. Pourquoi as-tu eu envie de donner une conférence dans le réseau Felink  ?

Lorsqu’on m’a proposé de donner une conférence pour le réseau j’ai tout de suite dit oui. D’abord parce que je souhaite soutenir ce type de réseau. Ensuite parce que je suis passionnée par le système genre et que je souhaite qu’on soit de plus en plus à en parler pour le questionner et évoluer vers une société plus juste pour toutes et tous.

Si Felink existe pour mettre les femmes à l’avant plan et favoriser leur réseautage, c’est parce qu’elles ont été, et sont aujourd’hui encore, au second plan dans les instances publiques. C’est aussi parce qu’elles rencontrent plus de freins sociaux que les hommes pour réseauter. Le système genre est partout et tout le temps. C’est un système d’organisation sociale qui divise l’espèce humaine en deux : les hommes et les femmes. Parallèlement à cette catégorisation binaire, il induit une hiérarchisation entre les valeurs dites masculines et les valeurs dites féminines, celles-ci étant attribuées de façon stéréotypée aux hommes et aux femmes.

Ce système façonne les pratiques et les connaissances médicales. Durant ma formation, la médecine préventive et la promotion de la santé m’ont toujours plus animée que la médecine curative. C’est pourquoi j’ai choisi la médecine générale comme spécialité. C’est dans cette médecine que l’on peut rencontrer la patientèle dans son quotidien social. Bien que les conditions de vie soient à la base de la santé (avoir un logement, de la nourriture, de la sécurité, …), les inégalités sociales ne sont pas abordées dans les formations médicales en Belgique.

J’ai décidé de m’éduquer aux féminismes d’abord par intérêt personnel. Étant une femme cisgenre, j’ai expérimenté et j’expérimente des discriminations et des violences sexistes dans notre société. Mais je ne m’attendais pas à percevoir ces discriminations au sein de ma formation médicale ! Je suis tombée de ma chaise lorsque j’ai suivi des cours de sociologie de la santé et des sciences durant le Certificat en Études Féministes (ce certificat est délivré à l’Université du Québec à Montréal, si vous êtes intéressé.e, allez-y c’est fabuleux !). En plus de remettre en question les connaissances médicales qu’on m’a apprises, je regardais pour la première fois en face mes propres préjugés et stéréotypes qui influencent ma pratique médicale au quotidien. Questionner et situer “la science”, sa production, ses impacts, ses mises en pratiques avec des outils sociologiques est en même temps fascinant et effrayant. C’est cet effet que je veux transmettre avec mes présentations.

Penser ensemble le système genre dans les soins est, selon moi, un pas vers des soins équitables, pour toutes et tous. D’autres systèmes sont à prendre en compte en parallèle : le classisme, le racisme, le validisme sont (entre autres) des aspects tout aussi importants qui imprègnent les connaissances comme les pratiques. Tous ces systèmes de discriminations, de rapports de pouvoir, se croisent les uns les autres et influencent la santé de chacun.e.
 

Durant la conférence et après, qu’est-ce que ça a apporté pour toi cet échange avec les membres du réseau ?

J’étais ravie de présenter ma recherche à des fonctionnaires issus de de différentes administrations fédérales dont notamment celles du secteur de la santé telles que le  SPF Santé Publique, l’INAMI et l’AFMPS, car sensibiliser les instances politiques est, selon moi, une stratégie de militantisme social. L’idée est de mettre en évidence des inégalités qui n’étaient pas prises en compte par les politiques de santé publiques ou des problèmes qui n’étaient pas considérés comme tels. Historiquement, ce sont notamment les mouvements sociaux de femmes, de lesbiennes, de gais qui ont mis en évidence certaines problématiques considérées comme secondaires voire inexistantes par les décideurs politiques (avortement, violences conjugales ou VIH par exemple).

Aujourd’hui, mettre en évidence les inégalités sociales de santé dans les pratiques et dans les connaissances, présenter leurs origines et leurs impacts permet de penser à des solutions pour avancer ensemble. Cela répond aussi au besoin de faire du lien entre les milieux associatifs de terrain et les milieux des instances publiques décisionnelles. Croiser les savoirs et les compétences me paraît primordial pour que des mesures de santé publique répondent aux besoins de la population dans toute sa diversité. Cette conférence confirme mon sentiment quant à l’importance d’amener “les lunettes de genre” au sein des instances publiques et notamment dans les institutions de soin.

J’étais ravie de voir l’intérêt de l’audience et les questions que la conférence a suscitées. Cela m’a démontré l’importance de “questionner ce qu’on sait déjà”, de questionner les méthodes de recherche, de questionner les savoirs. Avoir un esprit ouvert est nécessaire pour réellement écouter les analyses de genre. En effet, nous sommes toutes et tous imprégné.es de ce système et l’analyse genrée de notre société bouleverse des croyances profondément ancrées qui justifient l’organisation sociale. Par exemple, la naturalisation des genres féminin ou masculin (croire qu’il existe uniquement 2 sexes, qu’ils sont complémentaires et qu’ils ont chacun des compétences et aptitudes différentes) influence nos perceptions, nos recherches et nos pratiques dans tous les domaines. Remettre en question “les bases” peut être inconfortable car on ne sait pas à quoi ressemblerait une société organisée autrement.

J’espère que cette conférence ouvrira des réflexions pour chaque personne dans son milieu de travail spécifique. Et pourquoi pas collecter des questionnements et y réfléchir ensemble lors d’une prochaine rencontre.

Est-ce ce que ça a ouvert des pistes ?

Plutôt que des pistes, cela a plutôt ouvert des questions ! Notamment, comment intégrer le genre au sein des politiques de santé publique ? Cela nécessite des formations sur le genre et des liens entre les instances publiques et les milieux associatifs qui sont des puits de savoirs et de compétences. Selon moi, cette mise en pratique/mise en action doit se penser avec les personnes concernées et non pas pour elles. En effet, chaque position sociale implique ses challenges et il existe de nombreux exemples de politiques publiques qui ne prennent pas en compte la réalité du quotidien des personnes concernées. Par exemple, les inégalités sociales se sont creusées durant la pandémie COVID lorsqu’on a mis en place des politiques publiques soi-disant “universelles”. Mais le confinement n’est pas accessible pour toutes et tous de la même manière: qui peut s’arrêter de travailler ? Qui peut s’isoler ? Qui garde gratuitement les enfants lorsque les crèches sont fermées ? Quels sont les effets du confinement sur la santé mentale si une personne vit dans un petit appartement à 5, sans jardin et sans une “chambre à soi” [1]? Ainsi, il est nécessaire de financer des projets de recherche-action avec la patientèle, avec les professionnel.les du terrain afin d 'horizontaliser les prises de décision politiques et de représenter la diversité des situations sociales.

Il existe une énorme lacune dans les formations médicales: les déterminants sociaux de la santé jouent pour environ 70 pourcent de la santé de la population et pourtant ils ne sont pas abordés. Selon moi, une priorité est d’intégrer les sciences sociales, dont le genre, dans le cursus des formations médicales. Pour moi, les luttes sociales sont inhérentes aux métiers de soins. Soigner est bien plus que de panser un corps dans un cabinet médical.


[1] Si vous voulez débuter des lectures féministes, je vous recommande le classique : Une chambre à soi de Virginia Woolf

 

Journée Internationale des Droits des Femmes

8 mars

Ce 8 mars 2023, Felink fête la Journée Internationale des Droits des Femmes

À cette occasion, nous vous invitons à consulter les actions mises en place pour cette journée par différentes instances et visionnez le discours de Petra De Sutter en soutien à Felink et aux femmes travaillant dans la fonction publique.

 

#Job

Mesdames, êtes-vous prêtes à rejoindre les rangs du Corps Interfédéral de l'Inspection des Finances ?

Felink vous encourage vivement à consultez l'offre d'emploi disponible sur le site du Selor.

#SaveTheDate

Rencontre avec le Docteure Charline Marbaix

FELINK a le plaisir de vous inviter à une présentation, suivie de questions-réponses, sur le thème  "Genre, santé et soins : comment le genre imprègne la santé individuelle, les pratiques et les connaissances biomédicales ".

Cette présentation s'appuie sur une étude de terrain menée par l’oratrice, Docteure Charline Marbaix, dans un service d’urgences médicales. Elle y a analysé comment le « système Genre » se traduit dans ce contexte particulier et comment il peut influencer la santé et la prise en charge médicale de la patientèle. Elle abordera également l'influence du contexte social et culturel sur la construction des connaissances (et des pratiques) médicales. Elle terminera en présentant le concept de soins différenciés en fonction des catégories sociales de la patientèle, ceux-ci étant médicalement justifiés ou non.

  • Date et lieu :  jeudi 23 février 2023 de 12 h à 13 h 45 au SPF Santé Publique
    Avenue Galilée 5, 1210 Bruxelles.

    Salles GAL 01.D.6 - Kresko  et  GAL 01.D.1 - Rabota
  • L’oratrice s’exprimera en français.
  • Le programme démarrera à 12h avec un lunch sandwichs
    À 12 h 30 débutera la présentation, suivie d’un moment de questions-réponses.
    Fin de l’évènement  à 13 h 45.

Intéressé(e) ? Inscrivez-vous en envoyant un e-mail à Felink felinkbelgium@gmail.com avant le 20/02/2023

Joyeuses fêtes !

Felink vous souhaite de joyeuses fêtes et une bonne et heureuse année 2023 !

Felink attire l’attention des femmes pour les fonctions ouvertes à l’Inspection des finances !

L’Inspection des finances recrute

Le Corps interfédéral de l’Inspection des finances souhaite recruter plusieurs inspectrices/inspecteurs des finances (les sélections pour les néerlandophones ont démarrés fin 2022 et les sélections pour les francophones seront lancées au cours du premier trimestre 2023). Cette fonction est peu connue du grand public (et même au sein du secteur public). Et pourtant, par ses multiples facettes, elle pourrait en intéresser plus d’une/plus un !

Etre inspectrice/inspecteur, c’est essentiellement contrôler la légalité, la faisabilité (budgétaire notamment) et l’opportunité des dépenses publiques, dans une perspective de ‘garant’ de l’intérêt général, et également dans le cadre de missions d’audit. Les avis de l’Inspection peuvent avoir un réel impact sur la prise de décision. En miroir de ce contrôle, l’inspectrice/inspecteur est également un conseiller qui peut, par son expertise et ses connaissances, aider les décideurs politiques et les administrations dans la préparation de leurs projets. Dans sa fonction, l’inspectrice/inspecteur est un interlocuteur-clé tant pour les cabinets/cellules stratégiques, que pour le top management et les gestionnaires de dossiers des institutions publiques.

Les matières abordées au quotidien présentent une très grande variété (gestion du personnel, des achats, gestion générale, réglementation, etc.). Au cours de sa carrière, l’inspectrice/inspecteur est en outre amené à connaître diverses administrations, aux différents niveaux de pouvoir - le Corps est interfédéral -, et a ainsi la possibilité de changer régulièrement d’environnement de travail, ce qui est particulièrement stimulant.

Etre inspectrice/inspecteur, c’est être curieux et aimer découvrir régulièrement de nouvelles matières. Pour construire cette expertise ‘généraliste’, les inspectrices/inspecteurs peuvent compter notamment sur leurs collègues (le Corps est relativement petit – une cinquantaine de membres – et tout le monde se connaît), sur l’échange d’informations au sein du Corps et sur des possibilités de formation selon leurs besoins.

Au quotidien, l’inspectrice/l’inspecteur des finances organise concrètement son travail de manière autonome et exerce sa fonction de manière indépendante, en décidant seul du contenu de ses avis. Il s’agit donc d’une fonction particulièrement responsabilisante, qui requiert une grande autodiscipline. Pour ce faire, les inspectrices/inspecteurs  bénéficient de conditions de travail très flexibles (télétravail non limité à trois jours) et financièrement avantageuse.

Si vous voulez en savoir plus sur l’Inspection, n’hésitez pas à consulter la page ‘employeur’ de l’Inspection sur le site www.selor.be et son site internet (www.inspfin.be).

Réception 9/12/2022 : 15 ans de Felink

Le vendredi 9 septembre, Felink a fêté ses 15 ans à Bruxelles dans les locaux de l’Institut national d’assurances sociales pour travailleurs indépendant (INASTI). L’événement qui s’est déroulé en français et en néerlandais, a commencé à 10h00 et s’est terminé vers 13 heures. La réception a débuté dès midi pour tous les participants et participantes.

Le programme :

  • Mot de bienvenue, avec Magali Durieux, Présidente de Felink, et Anne Vanderstappen, Administratrice Générale de l’INASTI ;
  • Discours de Petra De Sutter, Vice-Première ministre et ministre de la Fonction publique, des Entreprises publiques, des Télécommunications et de la Poste ;
  • Le coaching pour les femmes, par Anne Vanderstappen ;
  • Présentation de Felink, par Magali Durieux ;
  • La politique transversale : Développement durable et « gender », par Anneleen Malesevic, Chargée de communication à l’Institut fédéral pour le développement durable (IFDD) ;
  • Discours de Sarah Schlitz, Secrétaire d’État à l’Égalité des genres, à l’Égalité des chances et à la Diversité ;
  • Réception.

Regardez ici le discours de Petra De Sutter.

Felink signe la Charte des Panels Inclusifs.

En tant que société organisant des événements/conférences/panels internes et externes, nous nous engageons à prêter systématiquement attention à la mixité dans tous les panels que nous organisons, et nous nous efforcerons d’éviter d’organiser des panels exclusivement masculins. Nous nous montrerons également attentifs à la mixité des générations et des origines de nos intervenant-e-s.
 
Des panels Inclusifs?
Nous définissons les panels comme toute assemblée de 3 spécialistes ou plus se réunissant pour instruire, conseiller et évoquer publiquement leur point de vue sur leur domaine d’expertise.
Notre définition du « panel » inclut également une série de conférences/événements organisés par une société tout au long de l’année et impliquant un-e seul-e expert-e à la fois.
 
Pourquoi? 
L’organisation de panels mixtes, incluant des intervenants hommes et femmes, mais également des orateurs-trices de différents genres, générations, origines, langues... contribue à des débats plus riches et plus ouverts. Les panels mixtes envoient également un signal fort aux participants, en leur proposant des modèles diversifiés.
 

 

Felink signe la nouvelle Charte "Diversité & Inclusion"

Felink signe la nouvelle Charte "Diversité & Inclusion"
Felink signe la nouvelle Charte "Diversité & Inclusion"

Le réseau fédéral Diversité & Inclusion a proposé aux organisations publiques de s'engager dans une nouvelle Charte "Diversité & Inclusion".